Spécialités: Greffe

MCL 2004-2 SJ : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité de 6 cures d’une chimiothérapie de type R-CHOP suivie d’une radiochimiothérapie myéloablative et d’une greffe autologue de cellules souches à 3 cures d’une chimiothérapie de type R-CHOP alternées avec 3 cures d’une chimiothérapie de type R-DHAP suivie d’un traitement myéloablatif par Ara-C haute dose et d’une greffe autologue de cellules souches, chez des patients ayant un lymphome du manteau non traité. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’un traitement alternant 2 types de chimiothérapie d’induction à base de cytarabine haute dose suivi d’une radiochimiothérapie par cytarabine et d’une greffe de cellules souches à un traitement chimiothérapique standard suivi d’une radiochimiothérapie et d’une greffe de cellules souches. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du rituximab associé à 6 cures d’une chimiothérapie standard comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine et de la prednisone. A la fin des 6 cures, les patients en rémission recevront un traitement comprenant une irradiation, une chimiothérapie par cyclophosphamide et une greffe de cellules souches. Les patients du 2ème groupe recevront du rituximab associé à 3 cures de la même chimiothérapie standard que dans le 1er groupe alternée avec 3 cures d’une chimiothérapie comprenant de la dexaméthasone, de la cytarabine à haute dose et du cisplatine. A la fin des 6 cures, les patients en rémission recevront un traitement comprenant une irradiation, une chimiothérapie par cytarabine haute dose et une greffe de cellules souches. Les patients seront suivis pendant 12 ans.

Essai clos aux inclusions

ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Etude Side by Cide : Etude de phase 1-2b utilisant des lymphocytes T (LT) génétiquement modifiés, exprimant le gène inductible de la caspase 9 humaine (iCasp9) et le gène de sélection ΔCD19 dans le traitement de la réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) chez des patients recevant une greffe hématopoïétique allogénique. La réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) reste un des problèmes majeurs responsable de la morbidité et de la mortalité suite à une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Malgré les prophylaxies immunosuppressives médicamenteuses actuelles, la GvHD touche toujours plus de 50% des patients recevant une allogreffe familiale compatible. Diverses techniques de manipulation du greffon ont déjà été testées pour limiter cette alloréactivité délétère et une première approche de thérapie génique basée sur la méthodologie du gène suicide, iCasp9, a été expérimentée avec succès. L’objectif de cet essai est d’étudier l’utilisation des lymphocytes T (LT) génétiquement modifiés, exprimant le gène inductible de la caspase 9 humaine (iCasp9) et le gène de sélection ΔCD19 dans le traitement de la réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) lors de la greffe hématopoïétique allogénique. Les patients concernés par cette étude forment deux cohortes : La cohorte initiale, cohorte 1, est composée des patients pour lesquels une greffe de CSH est indiquée et présentant un risque élevé de GvHD, défini par un âge du receveur et du donneur > 40 ans. Les patients de la cohorte 2 constituent un sous-ensemble de la cohorte 1. Ce sont les patients présentant une GvHD aiguë (grade 2 et plus) suite à une greffe de moelle osseuse à faible concentration de cellules immunitaire (B & T-déplété) et une greffe de cellules T génétiquement modifiées pour exprimer le gène de la protéine iCasp9, et qui recevront le traitement par l’AP1903 par voie intraveineuse. Dans le cadre de cette étude, les lymphocytes T seront administrés à des doses croissantes d’un groupe de patients à l’autre. Les lymphocytes T seront administrés par le même cathéter juste avant l’injection de moelle osseuse. Une dose de paracétamol et dexchlorphéniramine sera administrée 30 minutes avant la perfusion pour la prévention de l'hypersensibilité potentielle pour le Solutol HS15 ou l’AP1903. Une seconde dose d’AP1903 pourra cependant être administrée en cas de premier échec. Si les patients et leurs donneurs sont éligibles, l’étude sera réalisée comme suit : * Sélection et vérification de l'éligibilité du donneur et du receveur, entre 80 à 45 jours avant la greffe. * Prélèvement du plasma du donneur 45 jour avant la greffe. * Prélèvement des cellules mononuclées et de plasma du donneur et production des cellules génétiquement modifiées (CGM) exprimant le gène de iCasp9, entre 30 et 20 jours avant la greffe. * Validation des critères de libération des CGM iCasp9 entre 15 à 8 jours avant la greffe. * Une semaine avant la greffe, les patients auront un traitement de conditionnement par du cyclophosphamide associé à une irradiation totale en 6 séances, à raison de 2 séances par jour pendant 3 jours, ou du cyclophosphamide associé à du busulfan par voie intraveineuse. Le jour de la greffe : - Prélèvement de la moelle osseuse du donneur et déplétion en lymphocytes T (CD3+) et B (CD19+), - Injection des CGM (iCasp9) aux patients, - Injection de la moelle osseuse appauvrie en cellules T et B aux patients, - Monitoring (Biothéque, phénotypage CGM, T, B, NK et RTE). Les patients recevront des soins de réanimation hématologique tels que le réclame une greffe de moelle osseuse allogénique pendant 18 mois. Les complications inhérentes à la greffe de moelle telles que la toxicité du conditionnement, la cytopénie et les infections seront traitées de façon habituelle selon les procédures en vigueur (JACIE). Les patients feront l'objet d'une surveillance clinique et biologique planifiée en hôpital de jour et en consultation après leur retour à domicile. Une deuxième administration de cellules génétiquement modifiées sera effectuée entre 1 à 3 mois, le cas échéant. Le suivi des patients se déroulera sur 18 mois : - Examen clinique (quotidien pendant les hospitalisations) sera réalisé de façon hebdomadaire les trois premiers mois, mensuellement jusqu’à 6 mois puis tous les 3 mois. - Bilan Hématologique, bilan biochimique, sérologies infectieuse (pré-greffe) et prélèvement bactério-virologique et fungique (post-greffe) ainsi que la charge virale (CMV, EBV, BKV ; CHU) seront réalisés de façon hebdomadaire les trois premiers mois, mensuellement jusqu’à 6 mois puis tous les 3 mois. - La reconstitution cellulaire sera étudiée par une analyse du chimérisme STR et par un phénotypage à 1, 2, 3 et 6 mois puis tous les 6 mois. - Fonction rénale via le calcul de la clairance de la créatinine sera fait à 2 et 6 mois puis tous les 6 mois. - Bilan hormonal et test de grossesse éventuel, et un myélogramme (selon hémopathie initiale) sera réalisé à 12 et 18 mois. - Scanner thoraco-abdomino-pelvien et tomographie par émission de positons (TEP/TDM) (selon hémopathie initiale) sera réalisé à 3 et 6 mois puis tous les 6 mois. - Electrocardiogramme, une échographie ou scintigraphie cardiaque et une exploration fonctionnelle pulmonaire seront réalisés à 12 et 18 mois.

Essai ouvert aux inclusions

ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

Essai ouvert aux inclusions

Étude LyMa101 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité d’un traitement associant l’obinutuzumab et une chimiothérapie de type DHAP, suivie d’une greffe autologue et d’un traitement d’entretien par obinutuzumab, chez des patients ayant un lymphome du manteau. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le lymphome de manteau fait partie des lymphomes non hodgkiniens et représente 6% des lymphomes. L’âge médian au moment du diagnostic est d’environ 65 ans. Cette maladie est souvent agressive, répond mal aux traitements standards de chimiothérapie et a une survie globale de 3 ans en moyenne. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’efficacité de l’immunothérapie obinutuzumab chez des patients présentant un lymphome du manteau traités par la chimiothérapie avec DHAP (dexaméthasone PO, aracytine IV et cisplatine IV). L’étude comprend 4 étapes : induction, greffe autologue, maintenance et maintenance sur demande. Pour le traitement d’induction, les patients recevront une cure d’obinutuzumab-DHAP tous les 21 jours avec un total de 4 cures. Pour chaque cure, les patients recevront une perfusion d’obinutuzumab par voie intraveineuse (IV) le premier jour ainsi que la prémédication standard par DHAP et d’autres doses d’obinutuzumab seul le huitième et le quinzième jour. Les cellules souches seront collectées après la troisième ou quatrième cure d’obinutuzumab-DHAP. Puis les patients seront soumis à une autogreffe avec un conditionnement par GA-BEAM (BCNU IV, étoposide IV, aracytine IV et Melphalan® IV). La greffe autologue est suivie d’une période de traitement de maintenance par obinutuzumab IV de 3 ans. Entre 2 et 3 mois après la greffe autologue, tous les patients en rémission complète, en rémission complète non confirmée, en rémission partielle ou en maladie stable recevront une injection IV d’obinutuzumab tous les 2 mois pendant 3 ans. Après cette période, les patients pourront continuer avec le traitement de maintenance sur demande par obinutuzumab IV lorsque l’évaluation de la maladie résiduelle (MDR) est positive. Dans ce cas, les patients recevront trois injections le premier, huitième et quinzième jour puis une injection chaque mois jusqu’à 1 mois après que la détection de la maladie résiduelle soit négative. Le schéma thérapeutique sera utilisé jusqu’à progression de la maladie, toxicité ou jusqu’à la fin de la période de maintenance sur demande. Les patients seront suivis par un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis et une Tomographie par Emission de Positons couplée à la tomodensitométrie avec un traceur radiopharmaceutique (FDG-TEP) avant et après la greffe autologue, tous les 6 mois pendant les 3 premières années de maintenance puis tous les ans lors de la maintenance sur demande, et par une biopsie par aspiration de la moelle avant et après la greffe autologue si cliniquement indiquée.

Essai clos aux inclusions